Soit $p$ un nombre réel appartenant à $[0;1]$. On appelle, épreuve de bernouilli toute expérience aléatoire n'admettant que deux issues possibles, appelées succès $S$ et echec $\bar{S}$ et de probabilité respectives $p$ et $q=1-p$
Tout ces exemples si on les réalise de façon aléatoire sont des épreuves de Bernouilli, car elles débouchent sur deux éventualités, deux issues, dont l'une sera appelée succés.
On réalise une épreuve de bernouilli dont le succès dont le succés $S$ apour probabilité $p$.
Une variable aléatoire $X$ est une variable aléatoire de Bernouilli lorsqu'elle est à valeur dans $\{0;1\}$ où la valeur 1 est associé au succés.
On a donc $P(S)=P(X=1)=p$.
On dit alors que $X$ suit la loi de Bernouilli de paramètre $p$, nous avons la loi de probabilité de $X$ suivant:
$k$ | 0 | 1 |
$P(X=k)$ | $q=1-p$ | p |
Soit $X$ une variable aléatoire qui suit une loi de Bernouilli de paramètre $p$, on a les égalités suivantes:
On appelle schéma de Bernouilli de paramètre $n\in\mathbb{N}$ et $p\in[0;1]$ une expérience aléatoire correspondant à la répition de $n$ expériences
identiques ayant que deux issues possibles, où le nombre $p$ est la probabilité d'une des deux issues. L'une des deux issue est appelée succès.
Notons $X$ la variable aléatoire qui donne le nombre de succès $S$ au terme des $n$ épreuves identiques, $X$ prend donc comme valeurs $\{0,1,2,...,n\}$.
Soit $\mathcal{E}$ un schéma de Bernouilli de paramètres $n$ et $p$, et soit $X$ la variable aléatoire qui donne le nombre de succès,
alors on dit que la loi de probabilité de $X$ suit la loi binomiale de paramètre $n$ et $p$. on note cela $\mathcal{B}(n,p)$.
On lance un dé trois fois de suite et on note $S$ l'événement "le six est sortie", et par $\bar{S}$ l'événement "le six n'est pas sortie"
, on pose $P(S)=p$ et $P(\bar{S})=q$, on a donc $q=1-p$.
Notons $X$ la variable aléatoire qui a chaque issue, associe le nombre de succès aprés les trois lancers. On a donc la loi de probabilité suivante pour $X$.
Nombre de succès $k$ | 0 | 1 | 2 | 3 |
$P(X=k)$ | $q^3$ | $3pq^2$ | $3p^2q$ | $p^3$ |
Nombre de succès $k$ | 0 | 1 | 2 | 3 | 4 |
$P(X=k)$ | $q^4$ | $4pq^3$ | $6p^2q^2$ | $4p^3q$ | $p^4$ |
$P(X=0)=(1-0,3)^4\approx 0,2401$ |
$P(X=1)=4\times 0,3\times(1-0,3)^3\approx 0,4016$ |
$P(X=2)=6\times 0,3^2\times(1-0,3)^2\approx 0,2646$ |
$P(X=3)=4\times 0,3^3\times(1-0,3)\approx 0,0756$ |
$P(X=4)=0,3^4\approx 0,0081$ |
La planche de Galton est constituée de rangées horizontales de clous décalées d'un demi-cran par rapport à; la précédente. On lache les billes au sommet et celles-ci rebondissent de clou en clou jusqu'à; la base de la planche ou elles sont collectées dans des colonnes
Si le diamètre des billes et l'écartement entre les clous sont correctement choisis, une bille a exactement autant de chance de rebondir à; droite ou à; gauche du clou.
Le chemin de la bille jusqu'au bas de la planche est une expérience aléatoire. Dans la simulation, on a dix rangées de clous et onze colonnes.
En allant de gauche à; droite, on peut nommer le premier colonne «0», le second «1», et ainsi de suite jusqu'au onzième. Le numéro du colonne correspond au nombre de fois que la bille est allée
vers la droite. Cette expérience suit une loi binomiale, car elle donne le nombre de succès.
parmi un nombre d'essais à; deux issues.Toutes les trajectoires possibles étant équiprobables,la probabilité que la bille finisse sa course dans un colonne donné est proportionnelle au nombre de chemins qui mènent du haut de la planche à; la colonne visée.
Il existe dans ce cas 1024 cheminements possibles. Avec une distribution normale, les rapports des contenus des colonnes doivent tendre vers les valeurs 1, 10, 45, 120, 210, 252, 210, 120, 45, 10, 1. On peut remarquer que ces proportions correspondent aux valeurs du triangle arithmétique de Pascal.
En résumé, le contenu de chaque colonne correspond au résultat d'une expérience binomiale de paramètre $p=0,5$.
Le bouton [Départ] déclenche le début d'une série avec remise à; zéro de la ligne supérieure des compteurs.
Il est possible de cumuler les résultats de plusieurs séries. Les cumuls sont affichés par la seconde ligne de compteurs.
La dernière ligne de compteurs affiche un résultat pondéré : Si N billes sont arrivées, on multiplie les valeurs de la seconde ligne de compteurs par 1024 / N.
Soit $n$ un entier non nul et $0\leq k\leq n$. le coefficient binomial $\bigg(\begin{array}[pos]{c}n\\k\\\end{array} \bigg)$ est égal au nombre de chemins réalisant $k$ succès pour $n$ répétitions dans l'arbre d'un schéma de bernouilli.
Soit $X$ une variable aléatoire, qui suit une loi binomiale de paramètres $n$ et $p$. Alors on a:
Soit $X$ une variable qui suit la loi binomiale $\mathcal{B}(20;0.5)$
Calculons avec la calculatrice NUMWORKS $P(X < =5)$.
Soit $X$ une variable aléatoire, qui suit une loi binomiale de paramètres $n$ et $p$. Alors on a:
Pour comprendre l'égalité $\displaystyle\sum_{j=0}^{n-1} \bigg(\begin{array}[pos]{c}n-1\\j\\\end{array} \bigg) p^jq^{(n-1)-j}=(p+(1-p))^{(n-1)}$, il suffit d'appliquer la formule du binôme de Newton.
Soient $n$ un entier naturel non nul, $\alpha$ et $p$ deux nombres réels appartenant à $[0;1]$ et $X$ une variable aléatoire qui suit la loi binomiale
$\mathbb{B}(n;p)$.
Il existe un intervalle $I=[a;b]$ non vide tel que $P(X\in I)=P(a\leq X\leq B)\geq 1-\alpha$.
Un tel intervalle $[a;b]$ est appelé intervalle de fluctuation au seuil de $1-\alpha$
ou $(1-\alpha)\times 100\%$ ou au risque $\alpha$, associé à la variable $X$.
A priori l'intervalle de fluctuation n'est pas unique, mais d'une manière générale dans la pratique on recherche l'intervalle $[a;b]$ centré autour de la valeur $E(X)$ et où les nombres $a$ et $b$ sont les moins grands possibles.
Soit $X$ une variable aléatoire suivant une loi binomiale, $\alpha\in]0;1[$ et $a$ et $b$ deux entiers naturels.
Soit $X$ une variable qui suit la loi binomiale $\mathcal{B}(20;0.3)$
Recherchons avec la calculatrice NUMWORKS l'intervalle de fluctuation centré associé à $X$ au seuil de confiance de 95$\%$.